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lundi 19 juin 2017

Interview de Clarisse Berger

Clarisse Berger

Médium
Interview entretien
Le 14 juin 2017



- Comment avez-vous découvert vos dons de médium ?

C.B. :  Cela s’est fait progressivement, depuis l’âge de l’adolescence, mais je n’en est pas pris conscience de suite.


J’ai ressenti des choses, j’ai vécu des événement inexpliqués, des choses particulières, mais à l’époque, je ne savais pas ce que cela représentait, ce que c’était réellement à ce moment-là, je n’ai réagi que bien plus tard.


Ensuite j’ai découvert la voyance, et je vais perdre mon gendre en 2009 d’un accident de moto, et à partir de là, je vais découvrir la Transcommunication Instrumentale (TCI) que je vais pratiquer durant quatre ans et au bout de ce temps, la Transcommucation s’arrête, et c'est à partir de là, que va s’ouvrir mon canal, puisque tout passait par moi au lieu de la TCI.


Ça m’a surprise, car c’est quelque chose que j’ai découvert, On m’a dit : 

« tu es médium »

Mais, je pense que je l’étais depuis longtemps sans le savoir.

En fait, je n’avais pas trouvé de mot à mettre sur mes ressentis.

Je pense que je devais l’être depuis longtemps, mais je l’ai réalisé qu’après le décès de mon gendre en 2009 où je suis devenue récepteur, émetteur.


- Est que vous vous sentiez différente dès votre enfance ?


C.B. : Oui, dans le sens où j’avais impression d’être naïve, nature et beaucoup dans le ressenti.


Comme-ci j’avais plein de chose à apprendre et que je vivais déjà des ressentis et même petite, je ressentais les choses différemment, j’avais une maturité sur les événements, je me disais aussi que la mort ne pouvait pas exister, mais, sans réellement calculer les conséquences de ce que je disais, je ne savais pas pourquoi je disais ça, ni pourquoi je le pensais et ni le fait que ça me traversait l’esprit.


C’est la vie qui va me mettre face à tout ça.


- Faites-vous toujours de la Transcommunication ?


C.B. : Malheureusement non, actuellement j’essaie avec des personnes qui en pratiquent autour de moi.


C’est toujours un plaisir pour moi et une curiosité, mais c’est plus dans la médiumnité aujourd’hui.


- Quel a été votre premier contact avec un décédé ? (visuel, auditif…)


C.B. : En tant que médium, c’est le ressenti, la télépathie, odeurs aussi; Ça m’est déjà arrivée de sentir des odeurs sans en connaitre la source.


- Quel est votre « clair » le plus actif ? (Clairvoyance, clairaudience, etc…)


C.B. :  J’entends des voix aussi, des chuchotements, mais je n’entends pas régulièrement des voix, comme des voix humaines, mais, c’est arrivé que l’on m’appelle par mon prénom. Je pense que cela fait partie de l’éveil.


J’entends beaucoup de chuchotements.


Au décès de mon père, par exemple en 2016, j’ai eu encore confirmation de ces voix, j’ai senti quand mon papa est parti car j’entendais des voix qui le disaient, qui l’accueillaient de l’autre côté.


J’entendais des voix qui disaient : « Tu es prêts maintenant, on y va », toujours en voix chuchotées.


C’était à la fois une question et une affirmation.


- Est-ce que cela peut se produire spontanément ou faut-il toujours de la concentration ?


C.B. :  Les deux, je dirais que cela dépend de l’énergie du moment, aussi bien du demandeur que de moi-même ou du défunt, ça dépend du contexte.


Parfois, effectivement, j’ai énormément besoin de concentration, et parfois ça se fait sans que je contrôle quoi que ce soit.


En fait, je n’ai pas de loi ou de protocole, ce sont eux qui font de moi ce qu’ils veulent


- Que ressentez-vous lorsqu’il y a présence d’un défunt dans votre environnement ?


C.B. :  Dans les contacts de défunts que je fait à mon salon ou en conférence, ils se présentent à moi en disant comment ils sont décédés. À 95% c’est comme ça. Après le petit pourcentage qui reste, ça sera plus personnel, mais, à 95% c’est comment ils ont rejoins l’autre rive.


Je peux également ressentir des odeurs, des voix, ils peuvent également se présenter physiquement à moi, je peux indiquer aux personne dans la salle comment est le défunt, mais encore une fois, je n’ai pas de loi, c’est pas automatique.


- Et si le défunt ne délivre aucun message, sentez-vous tout de même sa présence ?


C.B. : Oui, je peux le sentir. Ce sont des présences discrètes, qui ne veulent pas forcement rentrer en contact, ce sont ce que j’appellerai des « entités observatrices »


Y’en a qui aiment juste regarder, voir, nous entendre, mais pas forcément communiquer.


- Vous le ressentez tout simplement ou vous ressentez quelque chose d’énergétique ?


C.B. : Ça peut être les deux. Parfois on peut se sentir observé ou percevoir en plus, une odeur, une voix, ça dépend du contexte ou du défunt. Cela peut dépendre également de mon état si je suis fatiguée, ça dépend de plein de choses.


- Après le décès de votre père, s’est-il manifesté à vous et si oui, combien de temps après ?


C.B. : Oui, Très vite. Il s’est manifesté à moi par le biais d’une Transcommunication Instrumentale involontaire sur le net sur Facebook, j’étais en direct, je filmais un chat que je devais donner à une amie, j’étais dans la chambre de mon père lorsque je filmais la vidéo et mon père est intervenu en me disant de fermer la porte-fenêtre que j’avais ouverte et je vais apprendre plus tard, par maman en descendant la voir, une information que je ne connaissais pas. Mon père les derniers temps avant qu’il nous quitte, ne supportait pas les courants d’air, donc il ne supportait pas les portes ouvertes et bizarrement, sur cette TCI involontaire, il va me dire : « Ferme la porte »


Et la voix va être reconnue par toute la famille sans que j’aie à le préciser, tout le monde a reconnu la voix de mon père, c‘était une évidence. 

Et cette voix est très claire. Ça devait être trois à quatre jours après le décès.

C’était très inattendu pour moi, j’étais loin d’imaginer ça.


Je sais que les défunts sont capables de beaucoup de choses lorsqu’ils le veulent, mais je ne pensais pas que mon père était capable de le faire, à savoir que par contre, je ne suis pas étonnée qu’il est pu, puisqu’il a fait une NDE en 1969, j’avais deux ans.


En tant que piéton, il a été percuté par un véhicule et il s’est retrouvé dans le coma, il a donc vécu une expérience de mort éminente.


Ça été quelque chose qui l’a marqué toute sa vie, mais maman ne l’a jamais cru, mais finalement je pense que par le biais de cette Transcommunication après son décès, je pense que si cela s’est fait si tôt, c'est tout simplement pour vite dire à maman : « tu vois, j’avais raison ! »


C’est une belle preuve en tout cas.


- Connaissez-vous votre Guide et comment s’est-il manifesté à vous ?


C.B. : Non, je ne connais pas mon Guide réellement.


J’aimerais, pourquoi pas, peut-être plus tard, c’est peut-être pas le moment, par contre, oui, je sens que j’en ai un, il est très présent, puisqu’il m’aide beaucoup dans ma pratique de la médiumnité, parce qu' effectivement je le sens très présent, je me sens portée pendant les séances et c’est toujours impressionnant de se sentir protégé et aimé surtout.


C’est le mot Amour qui me vient en premier surtout de mes Guides.


Je ne sais pas combien j'ai de guides réellement, mais, je pense ressentir au moins un, deux, trois de temps en temps, peut-être.


Je ne sais pas réellement combien, mais j’en sens un, sûr.


Le principal, c'est celui qui est à temps complet !


- J’ai eu connaissance que vous faisiez les Vies Antérieures, comment avez-vous su que vous aviez cette capacité ?


C.B. :  Par la pratique, tout bêtement. À force de pratiquer la médiumnité, ce sont les expériences avec les personnes, des gens qui viennent vous voir pour un contact défunt par exemple, qui vous posent plein de question et finalement vous vous entraîner à vous redécouvrir vous-même.


Un jour, j’ai un monsieur qui me dit après avoir été très satisfait de ma prestation, est-ce que si je vous tiens la main vous seriez capable de m’en dire plus ?


J’avais souri, en disant que je ne pensais pas, il me dit, essayez, je lui dis pourquoi pas, donc je lui ai serré la main, mais sans y croire vraiment, je me suis concentrée, j’ai fermé les yeux, je me suis laissée porter et à ce moment-là, me sont arrivées des images que je ne comprenais pas trop au départ, qui ne se plaçaient pas dans le même contexte de l’époque, c’est comme ça que je me suis aperçue que probablement, je dis bien probablement, une vie antérieure de ce monsieur qui ressemblait étrangement à sa vie ici sur certains points, sur certains blocages et au final ça lui a fait un bien fou.


Et les autres personnes qui se trouvaient autours étaient très intéressées pour que je leur fasse de même, chose que j’ai faite, et tout le monde a été subjugué, et moi-même la première d’ailleurs, du résultat.


Donc, ça s’est su, et le bouche à oreille a été hyper rapide et du coup, maintenant tout le monde me demande et pensent d’ailleurs que je ne fait que ça, mais non, je fais beaucoup de vies antérieures certes, mais, nous pouvons aussi appeler ça plan vibratoire, mais après, chacun peut donner le nom qu’il veut.


Finalement, je ne sais pas où je vais dans ces cas-là, ce que je vois réellement, tout ce que je sais, c’est que tout correspond la plupart du temps, à beaucoup de point de la personne, y’a beaucoup de cohérence.


Mais, après, tout dépend, les vies antérieures, les urgences et les blocages de chacun, mais, tout le monde n’a pas forcément des blocages heureusement.


- Avez-vous eu un Mentor ?


C.B. :  Yes, pour moi, mon mentor c’est Henri Vignaud, parce que je trouve que, il fut un temps, quand je le voyais travailler au travers des médias, j’avais l’impression de faire comme lui, quand je pratiquais, que finalement on avait beaucoup de points commun dans la pratique et j’ai aussi Christelle Dubois qui est aussi pour moi un bon exemple. 

Mais je dirais que vraiment le premier mentor, c’est lui.
Et en Transcommunication, mon mentor est Monique Simonet.

- Y’a-t-il eu une expérience qui vous ait fait peur ?


C.B. : Très bonne question… oui la première fois que j’en ai vu un, oui (un esprit). C’est surprenant !


Au Château de Fougeret, par exemple, où je pratique quelques prestations de vie antérieures j’ai vécu, effectivement, pour la première fois la vision d'une entité (je dis bien, que je ne veux pas les voir, il faut le préciser, car je ne m’autorise pas à les voir, par souci, je dirais, de tranquillité)


Donc, la première fois que je l’ai vu c’était impressionnant, au Château de Fougeret, parce que d’abord, ça m’a démontré que j'étais capable de les voir et d’ailleurs, ils s’en sont amusés, je dirais que l’entité s’en ait amusé de toute façon, puisqu’elle m’a bien fait comprendre que je pouvais les voir se matérialiser..


- Pourriez-vous nous la décrire ? (l’entité)


C.B. :  Forcément, au Château de Fougeret, on va forcément me dire logique, c’était une personne qui avait une fraise claire autour du cou, une grosse barbe noire et des cheveux en friches des joues bien rondes et saillantes, ainsi que des petits yeux, un gros bidon, les bras croisés, il était en suspension, on ne voyait pas ses genoux, en dessous, c’était flou, on ne voyait plus rien, ça été très vite, d’ailleurs, on a des photos, puisque les photos ont été prises sur le même lieu bien après, sans avoir pris connaissance de ce que j'avais relaté. j’avais vu et donc, j’avais décrit le personnage d’époque.


l’apparition a été très rapide, d’une durée, à peu près d’une seconde, mais une seconde qui est très longue dans ma tête et très séquencée. Donc, ce sont des images que je n’oublierai jamais.


Et d’ailleurs, c’est un moment que je n’oublierai jamais, parce que ça été surprenant, mais en même temps, très enrichissant…


Oui, il y’a eu quelque chose qui s’est passé ce soir-là.


Donc, on se questionne, forcément, on se repositionne en tant que médium, en tant que personne, parce que du coup, ça conforte tout ce qu’on a pu ressentir et entendre jusque-là.


Donc, oui c’est toujours très impressionnant la première fois que nous vivons une matérialisation d'entité.


- Vous allez bientôt écrire un livre, quel en sera le sujet ?


C.B. :  Ça sera mon évolution dans la médiumnité, forcément.


À partir de quand elle m’est apparue et de quelle manière surtout.


Mais, ce n’est pas moi qui cherche à faire cette écriture, je me sens poussée à la faire, et surtout les gens qui me connaissent, famille et amis et autres personnes que je croise me poussent à écrire ce livre.


Mais, ça me fait du bien, ça me permet en même temps de revenir dans le passé, de pouvoir revivre ces moment-là en les remettant sur papier, en les posant, et de faire une thérapie quelque part, une forme de thérapie personnelle, je dirais, pour pouvoir aider les autres, il faut pouvoir se comprendre soi-même aussi, et avancer soi-même.


Donc, en faisant un livre, quelque part, on arrive, je pense à mieux comprendre et accepter tous ces phénomènes et tout ce que je vis.


Parce que, quand même, ce n’est pas toujours facile d’être médium, c’est pas toujours évident et le regard des autres et de soi d’ailleurs, entre la personne que nous sommes et le médium que nous faisons.


- Que pensez-vous du regard que les gens ont sur les médium en général ?


C.B. :  Je pense qu’ils ont un regard de curiosité, de doute et en recherche de vérité. Ils ont un regard sur les médiums qui peut être à la fois beau comme ça peut être destructeur.


C’est-à-dire que le médium n’a pas le droit à l’erreur.


D’ailleurs, une de mes priorité, c’est que je ne m’accorde pas l’erreur, je ne me pardonne pas l’erreur.


Mais, on est pas à l’abri malheureusement d'une fatigue, mais le regard des gens est assez admiratif comme il peut être destructeur et c’est pour ça que ce n'est pas un métier de tout repos quand on n’en fait son métier et j’insiste d’ailleurs beaucoup sur le bénévolat qu'il m'arrive de faire. c’est important de faire ce métier et de ne pas décevoir celui ou celle qui se trouve en face.


- Trouvez-vous qu’il y a quand même une évolution dans la société vis-à-vis de ces sujet-là ?


C.B. :  Oui, complètement, je dirais presque qu’il y a aussi un phénomène de mode.


Avant il y’a eu une période où la voyance, la médiumnité étaient quelque chose d’habituelle, de normal, de mode…ensuite un peu moins.


Actuellement, c’est quelque chose qui revient beaucoup parce que les gens en ont besoin, ce qui s’appelle la spiritualité simplement, car, qui dit médium, dit spiritualité forcément enfin je crois..


Donc, après les gens ont actuellement la vie dure, enfin on retrouve une forme de vie difficile par les crises économiques ou autres épreuves ils ont besoin de retrouver certaines valeurs et effectivement, on peut retrouver ces valeurs dans la spiritualité, une forme d’apaisement, une forme de vérité et d’espoir aussi, puisque qui dit spiritualité, dit vie après la vie, donc forcément, je trouve qu’ il y a une grande évolution de nos jours et même de la part des scientifiques d’ailleurs dans ce domaine, et ça c’est bien.


C’est plutôt une chance qu’on a, que même la science puisse évoluer dans ces domaines, tout en restant évidemment scientifique avant tout.


- Ma question finale, quelle a été votre plus belle expérience ?


C.B. :  Forcément, la Transcommunication Instrumentale.


Les premiers message de Transcommunication Intrumentale, dont un de mon gendre pour ma fille.


Ça, je crois que ça été le plus beau cadeau de ma vie et c’est non seulement mon cadeau, mais le cadeau de ma fille, je trouve que ça à été la, une belle expérience, une des plus belle expériences de ma vie , puisque je débutais, je découvrais tout ça, j’avais un doute, mais là ça devenait presque une réalité, on va dire UNE réalité.


Donc, oui ça été une de mes plus belles expériences de recevoir un si beau message et en plus, très cohérent suite à une question posée et surtout, c’était très clair.


Donc, oui, c’était une de mes plus belles expériences, j’en ai pleuré, mais d’apaisement et de bonheur, aussi bien pour moi que pour mon gendre, où je me disais, sa vie continue, finalement elle n’est pas finie, donc, il y’a une forme de léger soulagement bien sûr, de joie et d’émotion, des pleurs, y’a tout un mélange d’émotion, mais tout ce que je sais, c’est que nous étions heureux et que nous avons compris quelque chose , en tout cas pour ma part ça m’a éveillé et devenir ce que je suis devenue aujourd'hui.



Message TCI de Nicolas : 



- Avez-vous quelque chose à ajouter ?


C.B. :  Je dirais que pour être un bon médium, il faut l’humilité et c’est valable pour tout individu et dans tous les domaines.



Je vous remercie
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"Reporter de l'Au-delà"
Remercie Clarisse Berger pour son aimable participation

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Interview de Clarisse Berger par Alexis Lambin
dans 
" Les Sentiers du Réel " 

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